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E.NO

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4 février 2005

Once Upon A Time : Jeff Buckley

Olà, planète Terre

Je suis tombée amoureuse d'une voix, d'un visage, d'une émotion, d'un don. Voilà maintenant une dizaine d'années que ces mélodies qui volaient dans mon esprit ne trouvaient pas de nom. J'ai finalement trouvé et c'était Buckley.

Ces chefs d'oeuvre d'une virtuosité sidérante ont changé ma vie, littéralement. Quand une voix s'immisce dans les tréfonds de votre esprit, de votre âme, qu'elle fait exploser vos oreilles de perfection, qu'elle vous font trembler comme la pensée de votre premier amour, on ne peut que voir sa vie bouleversée. Je ne pensais pas - bien qu'elle soit vraiment une composante inséparable de ma vie - que la musique pourrait un jour me faire ça. J'avais déjà été subjuguée par des mélodies entêtantes, des chansons réussies, mais j'ai su ce qu'était la perfection qu'en écoutant Jeff Buckley. C'est d'ailleurs très étrange car je ne le connais pas plus qu'un autre chanteur, mais il est de ceux qui vous prennent aux tripes et qui ne les lâchent pas de si tôt.

Une ascension fulgurante, une fin qui l'est tout autant, voilà comment on pourrait simplifier à l'extrême le parcours de Jeff Buckley, mais c'est bien plus que ça. C'est quelqu'un pour qui la musique était tout, elle coulait dans ses veines, était inscrite dans ses gènes, transpirait le talent à l'état brut. Ce sont des années de galères, de forge de ce qui allait être une bête de scène, d'accomplissement progressif qui ont rendu sa médiatisation et son succès encore plus hallucinants. Un album unique en studio, et une carrière est lancée. Mais quelle carrière !! Certainement la plus étonnante des années 90 et encore je reste très restrictive. A l'instar de Cochran, Holly et les autres, il est mort bien trop tôt, ayant montré la fulgurance de son don, mais n'ayant pas eu le temps de nous montrer à quel point il pouvait nous soumettre à son art. Un avenir prometteur bêtement gâché, une noyade, une simple noyade, les légendes ne finsisent pas toutes de façon épique ...

Pourquoi Buckley ? Ecoutez LAST GOODBYE. Pour moi, la perfection. Autant de simplicité, une musique sans flagorneries et détours, de la pure et simple sincérité et un talent monstre, tout cela émanant d'un seul et même être ne peut qu'apporter la preuve que l'on a dans les oreilles quelque chose de rare et de précieux. Pas de la musique, mais La Musique, tout simplement. Pas de genre attitré, pas d'étiquette, juste l'expression d'un être doué.

Il avait une voix, une personnalité et un don sûrement volés aux anges, et il les a malheureusement rejoint bien trop tôt ...

Sayonara

écoute : Jeff Buckley LAST GOODBYE encore et toujours ...

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31 janvier 2005

And i think to myself ...

i feel like home when i'm in another world ...

Sayonara

écoute : The Ramones WHAT A WONDERFUL WORLD

30 janvier 2005

Extrait de sombre période créatrice à tendance réfléctive

Olà, planète Terre

 

 

 

 

Vous est-il déjà arrivé d'être suspendu entre sommeil profond et réveil pénible ? Quand ça m'arrivait, j'étais complètement vidée de toute humanité, j'étais un zombie plongé en apathie par des cachets merdiques qui m'assommaient à l'insu de mon plein gré. Ca m'arrivait souvent d'ailleurs, et puis quand mes doigts séquestraient mon pauvre stylo qui n'avait rien demandé, ça pouvait donner ça ...

 

« Et en un instant, tout s'écroule. On arrive armés de nos certitudes, parés d'une assurance presque arrogante qui nous place au-dessus de l'imprévu, au-dessus du destin même, et que reste-t-il de cette « toute-puissance » après le cataclysme ? Le plus grand des désarrois – dans le meilleur des cas – et sinon : le néant, le grand rien qui prend tant d'espace, l'impression que plus rien n'est réel, que plus rien n'existe, que plus rien n'est vraisemblable.

                A cette seconde, je ne réalise pas que j'ai tout perdu, je ne comprends pas. Je regarde et n'essaye pas de comprendre. Et puis, le déclic. On devient conscient, on réalise l'étendue de la chose. Et là, plus rien. Pas parce qu'on est figé par l'incompréhension, non, là on a compris, mais la souffrance est tellement grande qu'elle en est inexprimable ; quelqu'un là haut a omis d'inventer l'organe de la douleur, alors on finit par l'évacuer comme on peut, avec les « moyens du bord ». C'est à ce moment que l'on soupire, que l'on pleure, que l'on hurle de toute son âme ; puis on revient à cet état de léthargie.

                Rien n'est mesurable et on ne se rend pas compte que l'on a atteint ses limites. Il y a un moment où l'on ne peut plus extérioriser ce désespoir, même par ces voies traditionnelles. C'est à ce moment que naît son empreinte, celle qui restera pour toujours inscrite quelque part aux confins de la mémoire, celle qui influera sur le reste de toute sa vie. Parfois, elle atteint des extrêmes, le point de non-retour : la plus sombre et aveugle des haines… »

 

La Joie de vivre incarnée en somme ...

 

Sayonara

 

écoute : Ray Lamontagne TROUBLE

30 janvier 2005

Je suis accro à des trucs que je n'ai même pas, mais je vais bien car il a neigé jeudi (aucun rapport, justement)

Olà, planète Terre

 

Il avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis il chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.

Il avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
D'homme fatal qui m'fut fatale

On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revu un soir,
Ça fait déjà un fameux bail

Au son des banjos je l'ai reconnu.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.

Je me suis soûlée en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillée en sentant
Des baisers sur mon front brûlant

On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.

On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revu un soir ah là là
Il est retombée dans mes bras.

Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?

Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?

Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On à continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.

Ou comment être attachée à choses qui sont si loin de vous. L'extrait ci-dessus est une revisitation du Tourbillon, dans Jules & Jim, chanson à haute teneur émotionnalistique je trouve. Bon on va pas non plus verser la larmounette sur du Jeanne Moreau, quoi que ça ferait pas de mal à certains ...

Bref, ce soir R.A.S, belle soirée, je viens d'apprendre que je fais partie du patrimoine culturalo-humoristique national. Diantre, j'ai le droit à des clopes gratuites pour ça ? Non ? Bon bah tant pis ... C'est dingue comme parfois même quand tout semble mal parti, de simples paroles en l'air vous jettent dans une bulle de concentré de béatitude niaise. J'aime beaucoup !

Bonne soirée

Sayonara

écoute : Neil Young

OLD MAN et je plane ...

 


29 janvier 2005

Mais dans mon monde, dans mon monde, il y a mille moi-même qui m'inondent ...

Olà

Jeudi soir il a neigé. Je crois que c'était le plus beau jour de cet hiver, c'est pas souvent que dnas ce coin paumé qu'est la proximité de la capitale de la France on a le droit à ce genre de beauté climatique. Certes ça n'a duré qu'une nuit, mais on pourra diren qu'on en a eu de la neige. On en a si peu souvent ... La nature se vengerait-t-elle de la Clio pourrie de mon voisin et du réacteur nucléaire dans mon jardin ? En tout cas elle garde ses flocons pour elle sans penser que ça nous ferait du bien de cacher ce bitume immonde ne serait-ce qu'une semaine par an. De quoi je me plains, moi au moins j'ai des arbres à portée d'yeux, j'ose même pas imaginer à quel point ceux qui n'ont que le béton pour vue doivent avoir envie de se casser de chez eux ... Moi aussi des fois j'aimerais bien partir et voir quelque chose de ce genre en me réveillant ...

encore heureux, j'ai le cerveau motorisé prêt à décoller 24/24, et si j'ai pas ça sous les yeux, c'est imprimé au fin fond des axones, paré au décollage dès que l'envie de m'enfuir me prend. L'imaginaire est bien la seule porte de sortie qu'on ne peut pas enfoncer et dont la clé n'existe pas. Oui c'est de moi, non je n'ai pas bu, non je ne suis pas sous drogue, oui c'est une phrase qui pourrait me permettre de briller en société, clichée comme il faut, si seulement j'en avais envie et si seulement le monde m'importait ...

Sayonara

écoute : Lou Reed PERFECT DAY

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26 janvier 2005

nulla dies sine linea

Re-Olà la populace !

Envie d'un peu d'anglais sur ma page, et hop plaçage d'un petit texte made in moi ... y'a rien à comprendre, parfois on sort les mots sans les dominer, ils prennent le pas sur vous, juste pour emprisonner vos états d'âme et ça donne ça ...

If my mind is my only shelter
If my soul is my only way out of here
If I fear every minute of this life
If I hate loving being nothing but a shadow
How could living be the solution ?
How can life make sense ?
Yes, my life, is the thing that doesn't make sense at all
A thing I don't control anymore
An illusion of hope, makin' some people think that they have choice ...

No choice, no hope, no faith in anything and ... no way out.

And then try to keep on living like this, faking everything, even being yourself ... Nothing make sense ...

__________________________NiKoLiNa ©________________________

Sayonara

écoute : Buddy Holly EVERYDAY (appuyez Play Song Clip)

26 janvier 2005

"la vie d'un homme c'est son image"

Olà, planète Terre

C'est la journée diminutions en touts genres ! Non contente de n'avoir fumé que deux clopes (on n'arrête pas le progrès dites donc), je viens de me rendre compte que cela fait aujourd'hui douze jours que je n'ai pas re-re-re-revisionné Velvet Goldmine ! Et hop ça y est on est en manque !

Ce qui me sidère, c'est que ce film ne soit pas considéré comme cultissime ! Rien qu'à voir le nombre de personnes qui l'ont vu autour de moi, c'est un scandale ! Ouais j'ai l'effroyable honneur d'annoncer que nous sommes au nombre de un : moi. Poph poph poph mais qu'est ce que ça veut dire ? Ciel, je sais que c'est sorti en 1999 dans notre contrée mais quand même ! Alors, obligé, je continue ma propagande pro-Velvet Goldminesque ! C'est dingue il y a tellement de bonnes raisons de voir ce film !!

Petite liste non exhaustive :

  • out d'abord ce que l'on remarque en premier dans un film : les acteurs !

Jonathan Rhys Meyers alias la starlette du film, celui dont la carrière sert de fil rouge à l'action, un pseudo-Bowie dont on a brûlé les ailes, un être déchiré et tourmenté, hors du commun, un talent à l'état brut au style particulier ! Sidérant sur toute la longueur du film, et pas seulement à cause de ses coupes de cheveux improbables !

Curt Wild, alias le sauvage, figure emblèmatique jouée par Ewan le British, le seul, l'unique. Lui, ce serait plutôt le Iggy Pop, faut voir la scène du concert totalement hallucinante qu'il joue avec un brio à faire pâlir de rage Lorie, si seulement elle connaissait Iggy et Ewan (la pauvre on va pas la charger c'est pas le sujet)

Je ne citerais pas les autres, mais ils sont tout aussi charismatiques et talentueux ! A noter le Molko en special guest qui n'est vraiment pas mauvais dans son rôle de star du Glam Rock à tendance 'philosopheur de supermarché' !

  • ensuite l'époque mise en scène.

Ah seventies quand tu nous tiens ! Ca me fait penser que j'étais même née ! Enfin j'ai quand même accroché direct. Pas d'énormes caricatures ridicules de vieux hippies stones, juste une illustration des moeurs et mentalités d'une époque révolue, des portraits stéréotypés pour refléter de divers mouvements, et on remarquera aussi la subtile description de la naissance de courants typically British, un dépaysement fort agréable ma foi. Tout ça pour basculer dans le monde des désillusions, l'âge adulte, la nostalgie venue une fois les années 1980 arrivées ...

  • enfin les sujets abordés

De l'importance de l'image dans le monde si joyeux du showbiz à l'homosexualité refoulée en mileux hostiles que sont la cellule familiale et le bahut, en passant par la déchéance mentale et physique des popstars, l'amour, le succès, l'échec et le rêve, l'innoncence et sa perte ... Dingue, un film distrayant qui se laisserait presque regarder sans le cerveau , mais qui après coup, si vous êtes assez réceptifs aux sens cachés, vous font réfléchir sur tout un tas de choses et surtout sur vous mêmes. LE film complet et réussi en somme.

trève d'éloges, je vous passerais un ultime paragraphe dithyrambique sur la bande son que je considère comme une des plus réussies de ces dernières années (dans le top 5 facile !) pour vous laisser gagner par l'envie de voir ce chef d'oeuvre ! Go le DVD power, j'me le suis offert pour Noyel pour la modique somme de 9 €, si c'est pas la classe ... on n'arrête décidément pas le progrès !

Et au fait : si une âme daigne passer par là voire -ô miracle- lire cet article en entier (déjà : Merci et bravo pour le courage !), j'aimerais bien connaître ses films cultes !

Sayonara

écoute : Iggy Pop LUST FOR LIFE (la nostalgie du Trainspotting !)

26 janvier 2005

Y'a des soirs comme ça où l'on n'a plus envie de descendre de sa Lune ...

Olà, planète Terre,

Accoudée telle une loque semi humaine à ma non moins humaine fenêtre, je crois que je viens d'avoir une sacrée illumination : tout va bien. Incroyable n'est-il pas. Autant il y a des jours comme ça où le seul leitmotiv venant à l'esprit est 'qu'est ce qu'on s'fait chier !' autant là, non, mais alors pas du tout.

Ca tient à si peu de choses : une pleine Lune à faire pâlir d'envie de devenir insomniaque le diurne le plus convaincu, des rues sombres baignées dans le noir, émergeant des ténèbres qu'à la lueur de quelques lampadaires mochement trop urbains, embellies par une brume venue de nulle part, la fumée de ma cigarette qui 'trace une échelle jusqu'aux étoiles', quelques idées, quelques pensées qui écartent toute crainte de la panne d'inspiration ...

Ce fut une belle journée, une nuit encore plus belle, un mal de crâne insignifiant face à ce que j'ai tiré de ce que j'ai vu.

Si de ceux qui n'ont rien à dire, ceux qui se taisent sont les plus agréables, ceux qui écrivent ne font de mal à personne ... alors me voilà, là, à taper pour ne rien dire. Et alors ? Alors rien, bonne nuit ...

sayonara

PS : elle est pas belle mon image ? je la trouve psychédéliquement sympatoche, à l'image de mon état d'esprit ... faudra pas s'étonner qu'on me trouve space vu ce qui me met dans de ces états. Fin de la parenthèse inutile.

écoute : Ben Kweller ON MY WAY

                                

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